Le 100ème anniversaire de M. Gaston BATAILLE

Hoche nous offre la chance de disposer de nombreux  professeurs qui non seulement apportent la meilleure formation,  mais encore laissent le souvenir, ineffaçable et heureux, de la  découverte et de la maîtrise des connaissances nouvelles, et de  leurs qualités humaines.

M. Gaston Bataille, professeur agrégé d’anglais de 1945 à 1978 en secondaire et classes préparatoires, appartient incontestablement à cette catégorie, et c’est pourquoi son centième anniversaire a été honoré deux fois à Hoche, les 20 novembre 2013 et  1er octobre 2014, dans les deux cas en présence de sa famille (dont trois fils, que nous avons côtoyés, passés des prépas de Hoche à Sup Aéro, HEC, et aux Mines de Paris, puis auteurs de trois brillantes carrières), du Proviseur et de nombre de ses anciens élèves heureux de  le revoir  plus de trente -cinq ans après son départ.

La première des deux  cérémonies, initiée et animée par un de ses anciens élèves resté en contact étroit avec lui  (Daniel Debomy, Hoche 1955-66) et organisée par l’association des anciens élèves, lui  a donné l’occasion de rappeler et de commenter, toujours en pleine vitalité intellectuelle, et avec le recul du temps,  sa conception et ses méthodes d’enseignement de l’anglais ; les deux articles suivants vous restitueront et commenteront toute son allocution du 20 novembre 2013 et les questions-réponses qui l’ont suivie.

Le 1er octobre, il a reçu la Médaille d’honneur de la Ville de Versailles des  mains du Maire, François de Mazières, lui-même ancien de Hoche. Dans l’amphithéâtre de Hoche, il a souligné ses  méthodes déjà très interactives, l’apport de sa carrière à l’honneur de la France et de l’enseignement. L’humour n’était absent de leurs  propos ; ainsi,  F. de Mazières, soulignant la présence simultanée de M. BATAILLE, C. VILLANI, et du Maire, précisa que cet évènement est exceptionnel,  parce que chacun de vos deux invités, G. Bataille et C Villani,   est lui-même une personne exceptionnelle et unique, tandis qu’un maire, il y en aura toujours un !  La réponse de M. BATAILLE fut également humoristique : aux plus jeunes  ici présents, l’anglais servira beaucoup et très vite; en effet, en ville, l’occasion vous sera donnée d’expliquer aux touristes anglophones les beautés du Château, et ceux-ci en concluront : «  je dois admettre  que maintenant les jeunes français sont capables de très  bien parler notre langue ! ».

Pour ma part,  et probablement comme  les autres anglicistes ayant été ou non ses élèves,  j’en  retiens les grandes caractéristiques suivantes : toute langue étrangère non seulement s’apprend mais surtout ellese vit (autrement dit, toute  notre personne doit s’y impliquer comme le fait  l’orateur ou le comédien dans son discours  et dans son attention aux autres),  et en conséquence les méthodes de M. Bataille étaient variées et  pragmatiques, immergeaient parfois spectaculairement toute la classe dans la nouvelle langue, forçant ainsi les élèves à  progresser  tout en veillant à  ne pas les déstabiliser, et l’humour, aussi utile que l’huile dans les mécanismes,  contrôlait la température, et renforçait la pédagogie active.

En lisant les deux articles suivants, vous en saurez plus, et conclurez probablement avec moi que ses méthodes conservent leurs vertus à l’époque du numérique !

> Réaction à l’intervention de Gaston BATAILLE lors de son intervention dans le cadre de la conférence organisée le 20 novembre 2013 par l’Association des anciens du lycée Hoche
> Intervention de Gaston BATAILLE, ancien professeur d’anglais au lycée Hoche, lors d’une conférence organisée par l’Association des anciens élèves

 

Vincent BOURGERIE, administrateur de l’Association des Anciens de Hoche

 
 
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