Entièrement d’accord avec Gilbert Guislain, dont la réussite est exemplaire ! Les élèves reçus au bac malgré des aptitudes limitées le sont grâce au talent et à la science (au sens étymologique) de certains « profs ».
Banzaï
Article de fond, non lié à l’actualité. Catégorie parente, utiliser une catégorie enfant.
Entièrement d’accord avec Gilbert Guislain, dont la réussite est exemplaire ! Les élèves reçus au bac malgré des aptitudes limitées le sont grâce au talent et à la science (au sens étymologique) de certains « profs ».
Banzaï
Au lycée de 1985 à 1987 (Bac D), seulement il y a 20 ans, mais j’ai des trous de mémoire… J’aimerais avoir des nouvelles de M. L’hote en particulier. Je me souviens de M. Diagana (francais, latin), Mme Molina (maths), le prof de russe dont j’ai oublié le nom, M. Portier (anglais ?)… C’est tout ?
Si quelqu’un se souvient de moi ou de cette époque…
Please…
Laurent Patouillet
e-mail: lolpatjp@ybb.ne.jp
Bonjour à toutes et à tous !
Je suis heureux de parcourir à loisir les quelques lignes que vous partagez sur les souvenirs que vous a laissé ce bel établissement…
J’y ai sévi de 1972 à 1979 et c’est avec émotion que je retrouve des noms connus : Martin prof de philo, Rostanne de maths, Gillier d’anglais (« la plus belle classe du lycée » !!!) et autres: Loubignac, Croutzet, Burnichon and so on.
Je suis toutefois étonné que personne ne tresse de louanges à ce cher M. Texier prof de maths au béret et terreur des terreurs…
Si vous souhaitez correspondre, je vous laisse mes coordonnées :
jerome.vialar@wanadoo.fr
Alors à bientôt !
Jérôme Vialar
Merci à Martial Fabre pour ses informations et jugements pertinents qui recoupent les miens en tous points . Voilà une contribution efficace qui sera utile a la rédaction des souvenirs, laquelle suit son cours.
Gilbert Guislain (64-71)
Comme promis dans le précédent message, voici quelques informations concernant mes années passées au lycée de 1963 à 1971.
Pour la 6ème (1963-1964) et la 5ème (1964-1965), vous pouvez vous reporter à mon intervention du 8 juillet 2006.
Pour ce qui est de la 4ème B5 1(965-1966), les professeurs étaient:
Sans oublier le célèbre pion de la salle de permanence n°44, M. Subra, qui a marqué toute une génération d’élèves, surnommé « Bouledogue », à cause de son faciès et de sa propension à aboyer après les élèves terrorisés à l’idée de passer deux heures de permanence dans un silence monacal, sans pouvoir remuer une page de livre, au risque de se ramasser directement un avertissement (sans passer par le devoir-retenue), voire 4 heures de colle!!!!
Voilà quelques souvenirs concernant les professeurs. En ce qui concerne les élèves, il me reste quelques nom en tête:
MASSIAS, LE NOA, SOULIE, CAVAILLON?, GAYER?, CANDELA, VIDAL, VULBEAU, BLIN, FOURNIOL,…
Si vous retrouvez des souvenirs de cette classe et de cette époque, vous pouvez me contacter :
martial.fabre@wanadoo.fr
A bientôt sur le livre d’or.
>> Il faut savoir dire la vérité aux élèves et non les endormir d’illusions.
Bien sûr, mais les notes sont suffisantes pour ça. Et si un prof pense qu’un élève est vraiment en train de souffrir de trop d’illusions, à quoi sert-il de le décourager plus que les mauvaises notes ne le feront? A quoi sert-il de le mépriser et de l’humilier devant sa classe? Il n’y a pas de but légitime. Il n’y a pas d’excuse. Et si il faut absolument expliquer que tel sujet n’est vraiment pas pour un élève, on peut le faire gentiment. Et puis, on ne sait jamais, parce que certains élèves s’épanouissent un peu tard.
Les adolescents, surtout les jeunes hommes, ne travaillent pas assez parfois, pour des raisons diverses. Des mauvaises notes d’occasion ne les transforment pas en élèves incapables. Je trouve que certains profs sont très vite à décourager les élèves et essaient rarement de les motiver.
Et non, je ne suis pas de ceux qui croient que n’importe quel élève peu réussir en n’importe quel sujet. Pas du tout. Mais pourquoi contribuer a l’échec d’un élève en le découragant et en l’humiliant? Et même si on est sûr qu’un élève ne sera jamais bon en maths, au lieu de le dégoûter du sujet, pourquoi ne pas l’encourager, pas avec l’espoir qu’il deviendra un grand mathématicien, mais simplement avec l’espoir qu’il apprendra et comprendra un peu plus le sujet.
Adour (1984)
J’avais pour ma part tel prof de maths évoqué ici, j’avais de sales notes et pourtant je ne crache pas dans la soupe. Je reconnaissais mes limites, et ancien élève de l’ENS St Cloud, je suis solidaire de Lanoizelée, lui aussi de St Cloud. La démagogie d’aujourd’hui fait dire que les profs sont nuls , des élèves n’ont même pas le courage de reconnaître qu’ils le sont ! Il serait mieux de soutenir les profs houspillés, interpellés , agressés au quotidien (cf. les affaires d’Etampes, de Mantes…) ; un peu de modestie et de solidarité seraient bienvenues. Il faut savoir dire la vérité aux élèves et non les endormir d’illusions. Il serait plus positif, au lieu de se repaître de clichés sur tel ou tel prof, de contribuer à la mémoire du lycée et à la rédaction des souvenirs (quinze pages prévues pour ma part).
Si vous parvenez a faire progresser des élèves faibles, tant mieux pour eux et tant mieux pour vous. Surtout dans des conditions moins favorables qu’il y a trente ou quarante ans…
L’élitisme (encore un cliché) ici mis en cause a permis à des gens moyennement favorisés dans les années 60 de s’en sortir. C’est différent maintenant, le pourcentage de gens venus de milieux populaires et intégrant les grandes écoles a fortement diminué, c’est un lieu commun de le dire… Aujourd’hui c’est la vie et l’entreprise qui font la sélection, l’école ne le faisant plus. Hoche a contribué en son temps à faire fonctionner l’ascenseur social. Ce qu’il ne fallait pas omettre de dire !
Gilbert Guislain (Hoche 64 71, prof de Lettres en lycée a Versailles et interrogateur en prépas HEC, correcteur aux concours)