A propos du squelette et du prof de maths

Christophe, c’est étonnant que ton papa t’ait parlé de cette anecdote du squelette sur le dôme de la chapelle, je crois que c’était l’oeuvre de certains internes. C’était bien en 1967 et cela avait fait un raffut toute la journée. Moi, je n’y étais pour rien :))) trop jeune encore pour faire ces actes de bravoure.

Quant au professeur de maths qu’on appelait Texas Bill, pour ne pas le citer, c’était une terreur pour les gosses et c’est étonnant ces propos dithyrambiques le concernant ou alors il aurait bien changé au fil des ans.

Je ne peux quitter cet espace sans avoir une pensée pour Loïc, arrivé d’Inde en cours d’année de 6ème, qui s’est tué en moto à l’âge de 20 ans, et une autre pensée pour Philippe de Dieuleveult.

Bonjour à tous!

Hervé Voquer

Témoignage depuis la lointaine Asie

Je découvre ce site et le livre d’or.

Je me suis bien amusé à sa lecture. L’évocation des professeurs, certains disparus, est bien émouvante.
Je n’ai pas aimé certains de ceux cités, en particulier M. Martin qui m’avait exclu de son cours pour l’avoir traité d’obsédé sexuel. Il exigea des excuses, il les attend toujours. Mais tous les autres en particulier Mme Tiger, Mme Bacquié, les Soulié, M. Jeuffroy, tous les profs d’histoire et géo en particulier M. Pasdeloup et M. Trotignon m’ont donné de goût et la passion de lire, de la culture et de l’ouverture au monde. Quelle passion tous mettaient dans leurs enseignements! Dommage de ne pas les voir écrire dans ce livre d’or!

J’ai passé mon bac A en 1974. Je suis maintenant installé en Thaïlande depuis 18 ans j’y exerce la digne profession de conseil aux entreprises désireuses de travailler dans cette lointaine Asie.

Didier Delaval
didierinbkl@gmail.com

Retrouvailles par le livre d’or

C’est en effet un plaisir que de revenir lire ce livre d’or surtout lorsque l’on y rencontre certains amis de l’époque où nous étions au Lycée, n’est-ce pas Jean-François Mollard ? et se souvenir de nos enseignants.

Quand pourrons nous nous rencontrer à l’occasion de ce bicentenaire toujours pas annoncé ?

Amitiés
Bernard Coudert
coudert_bernard@yahoo.fr

Juste après 1945

En cette veille de 11 novembre, ceux de ma génération (Hoche 1945-1951) se souviennent peut-être de notre prof de chant Mr Ingst (ou Engst) que nous appelions Mumu ou encore Tata-Swing. Pendant des années les copains et moi-même sommes allés chanter au Monument au Morts des Gonards des airs entraînant tels que les Allobroges et autres…

Qui se souvient aussi du Pr. Fontenaille qui a su injecter la passion de l’Egypte antique dans les veines de votre serviteur. Il avait une rhinite chronique: nous l’appelions donc « Chin-Chin » et le chahutions (modérément). La honte!!! C’est bien des années plus tard que j’ai appris que son fils Adolphe avait fait partie de l’équipe ayant cambriolé et incendié le fichier du STO de Versailles et l’avait finalement payé de sa vie…

Jean-François Mollard

Evocation et recherche de profs

Avec Etienne Vicariot, nous recherchons M. Goussot, prof de Maths dans les années 65-70… avec des avis très partagés… mais enflammés… Si quelqu’un a une trace, merci…

Profs d’exception, je n’oublierai jamais André Girard (Français, Latin, et Instruction civique), M. Tonneau (Maths), Robert de Crozant, et Mme Lefeuvre en Maths que j’ai vu évoquer ici.

Jean-Paul Martinerie

Une lettre de Georgette Blaquière

Nous avons réussi à retrouver Madame Blaquière qui fut un professeur de français exceptionnel lorsque nous en étions en seconde à Hoche au début des années 60. Voici ce qu’elle a répondu aux lettres de soutien, d’amitié et de reconnaissance de certains d’entre nous:

Chers Amis,

Je suis confuse de ne pas avoir encore répondu à vos lettres si chaleureuses, je compte sur votre indulgence.

J’ai à présent 87 ans et souffre depuis une quinzaine d’années d’une maladie de Parkinson qui me condamne actuellement au fauteuil roulant et au recours à une aide, car je n’arrive plus à écrire à la main. C’est vous dire que vous devinez ma joie à replonger, grâce à vous, dans le passé, par une lettre qui est un pied de nez aux ennuis présents.

Votre lettre m’a causé une grande surprise et une grande joie car une des choses les plus difficiles à vivre est l’inutilité complète dans laquelle on se trouve enfermé quand on est malade.

Si j’ai pu vous aider à partager les trésors de notre culture, à expérimenter qu’elle soit vivante et à la portée de tous, j’en suis profondément heureuse.

Pardonnez-moi de ne pas aller plus loin dans ce message. Je vous souhaite de vivre heureux, d’avoir de beaux petit-enfants et de penser quelquefois à un vieux professeur, qui aime encore la vie malgré son âge, et qui vous dit que tant de beauté dans la culture française n’est pas perdue, mais aussi qu’elle dépend de l’expérience que vous en faîtes.

Je vous dis toute mon amitié,

Signé : Georgette Blaquière
Maison Ange Gardien
62, faubourg Lacapelle
82000 MONTAUBAN

(Message de Claude-Alain Planchon)

Bravo

Bravo pour ce site trouvé par hasard… Quel plaisir de retrouver ces commentaires sur des anciens profs enfouis depuis longtemps dans la mémoire !

Denis Dufourcq 1970-1978