La Très Bahutée Corniche Hoche

claude-guillemain

Notre combat était d’abord celui des idées. Vraies ou fausses elles déterminaient le monde dans lequel nous vivions. Notre cercle était très restreint et totalement inconnu du grand public. Qui nous connaissait, à part nos familles ? Personne !

Et pourtant nous voulions combattre et débattre de la nation, de l’armée, de la France, de l’homme, de l’engagement personnel, de la famille, de notre future carrière militaire. Débattre entre nous était une excellente chose mais n’apportait pas de réponse à la question suivante: Comment parler de la nation à une France prisonnière d’une gangue de mensonge et de démagogie?

Déjà me direz-vous. C’était en 1961-62 et nous étions des Cyrards, étudiants de la Corniche Hoche, Versailles, et désireux de servir notre pays.

C’était bien là notre problème.

A d’autres époques on enfermait (ou pire) ceux qui émettaient des opinions qui divergeaient des idées officielles. En 1962, il n’était guère avisé d’émettre des idées non conformes. En général, notre engagement, notre vie, restaient inconnus des médias. Et lorsque nous défilions à Versailles ou à Paris, nos idées ne passaient pas à la télé, même si un tout petit article était publié dans la presse. Nos idées ne passaient pas car le public avait déjà été conditionné et les médias ne parlaient (déjà !) que de modèle collectiviste, le modèle individualiste ou personnaliste étant rejeté à priori, sans examen.

L’esprit critique avait disparu, la simple curiosité intellectuelle avait été effacée dans nos chères têtes blondes. Il aurait fallu commencer par l’école, et apprendre le patriotisme aux jeunes, mais comme ceux qui alternent au pouvoir depuis 1960 ne veulent pas y toucher, rien ne changera de ce côté.

La progression de nos idées dans ces conditions était très difficile en 1962. Et aujourd’hui, la montée inexorable de l’Islam aggrave encore le problème car il y a incompatibilité totale entre l’Islam et la liberté individuelle.

Comme en 1961-62, il va forcément y avoir une crise, une rupture, une brutale prise de conscience qui nous donnera peut-être une chance, celle de se faire (enfin !) entendre.

En attendant, nous espérons que les anciens de la Très Bahutée Corniche Hoche continuerons à aimer leur Corncihe et à tracer leur chemin. Ne nous décourageons pas. Songeons à nos héros, Cyrards comme nous au Lycée Hoche, qui sont morts. Ils ne se sont pas découragés.

Claude Guillemain dit « Pépé »

Des profs de lettres forment un bon lycée

A Hoche de 1972 à 1976.

Jeufroy était effectivement un grand bonhomme, très drôle, et proche des élèves, contrairement à Martin, qui semblait n’aimer personne.

Rappelons M. Bessière, professeur de français et poète.

C’était alors un bon lycée.

Laurent Lecomble (1972-1976)

Excellence ou élitisme ?

Effectivement, Madame Chassaing était une excellente prof de maths. Une personne très engagée, au service de ses élèves et de leur réussite.

Madame Blondel, jeune professeur à l’époque, était aussi bonne prof.

Et Monsieur Pajot (Philo), qui nous dictait les cours à la virgule près…

Mais un petit bémol tout de même: quelle pression, pas de quartier pour les élèves « moyens »!

Recherche de l’excellence ou fabrique d’une élite ??? Au service de quoi, de qui ? Le débat est toujours d’actualité, je crois.

Frédéric Lestang (1982)

L’implication de certains profs

Bonjour!

J’ai passé 4 ans au lycée Hoche et moi aussi j’en garde un très grand souvenir. En particulier de Mme Chassaing, prof de math: jamais vu de meilleur prof; venue en personne nous encourager pour l’oral de math au bac de 1983…

A bientôt!

Jean-François Pary (1983)

Appel aux anciens de 1974 à 1977

Elève au Lycée Hoche de 1974 à 1977 je serais très heureux de pouvoir rentrer en contact avec des anciens copains 1°D1, TD1 (Ali Bousselam, Sautet, Guibourget, d’Humières, …) et des professeurs comme l’excellent Monsieur Ferret, le non moins remarquable Monsieur Bergeron.

Gérard Duval (1974-1977)

Comment le lycée a conduit Laure à la pédopsychiatrie

Bonjour!

J’ai passé 7 ans à Hoche, et j’ai en tête des noms mythique: M. Morin prof de français génialissime, Mme Noir prof de maths qui a su me dégoûter des maths, me dire que j’étais nulle et m’enfoncer… C’est comme partout il y a des gens biens et d’autres mauvais.

Petit message à Mme Lusseyran, Mme Noir, M Jamme, Mme Sarignac: quand un élève va mal et que vous le voyez, ne fermez pas les yeux en lui disant « courage c’est bientôt la fin de l’année », vous pouvez passer à côté de choses graves, vous êtes passés à côté avec moi… Aujourd’hui je vis en couple et je suis infirmière en pédopsychiatrie à Paris, mon métier me passionne.

Laure

Réponse de Fred à Claire à propos des triplettes

Msg à Claire Blettery:

Bien sûr, je me souviens des triplettes Blettery !

Trois petites blondes (bombes ?!?!) super vivantes, et super charmantes.

Quel bazar et quelle ambiance elles ont mis dans le bahut !

De mémoire, je n’ai été en classe qu’avec Claire, l’année de 5e, mais je me souviens d’Anne et Lucie.
Bonjour à toutes les trois.

Quand est-ce que l’on fait un repas d’anciens, suivi d’une dissertation ou d’une bonne interro en digestif, avec ceux qui ont fréquenté les lieux entre 1975 et 1982 ?

Pourquoi pas l’an prochain pour le bicentenaire du Lycée ?

Je voudrais aussi saluer sur ce site deux professeurs qui m’ont beaucoup apporté: Mr Loubignac (en
4e et 2nde) et Monsieur Martineau (en 5e), professeurs d’anglais.

Bonjour Monsieur Martineau et Monsieur Loubignac. Are you doing well today ?

Msg à Claire : si tu ne sais plus ce que veut dire « Are you doing well today ? », appelle-moi pour un cours… (et re-toc ! Il fallait suivre plus sérieusement les cours à l’époque).

Frédéric Lestang