Anciens de Hoche

En cette veille de 11 novembre, ceux de ma génération (Hoche 1945-1951) se souviennent peut-être de notre prof de chant Mr Ingst (ou Engst) que nous appelions Mumu ou encore Tata-Swing. Pendant des années les copains et moi-même sommes allés chanter au Monument au Morts des Gonards des airs entraînant tels que les Allobroges et autres…

Qui se souvient aussi du Pr. Fontenaille qui a su injecter la passion de l’Egypte antique dans les veines de votre serviteur. Il avait une rhinite chronique: nous l’appelions donc « Chin-Chin » et le chahutions (modérément). La honte!!! C’est bien des années plus tard que j’ai appris que son fils Adolphe avait fait partie de l’équipe ayant cambriolé et incendié le fichier du STO de Versailles et l’avait finalement payé de sa vie…

Jean-François Mollard

Avec Etienne Vicariot, nous recherchons M. Goussot, prof de Maths dans les années 65-70… avec des avis très partagés… mais enflammés… Si quelqu’un a une trace, merci…

Profs d’exception, je n’oublierai jamais André Girard (Français, Latin, et Instruction civique), M. Tonneau (Maths), Robert de Crozant, et Mme Lefeuvre en Maths que j’ai vu évoquer ici.

Jean-Paul Martinerie

Nous avons réussi à retrouver Madame Blaquière qui fut un professeur de français exceptionnel lorsque nous en étions en seconde à Hoche au début des années 60. Voici ce qu’elle a répondu aux lettres de soutien, d’amitié et de reconnaissance de certains d’entre nous:

Chers Amis,

Je suis confuse de ne pas avoir encore répondu à vos lettres si chaleureuses, je compte sur votre indulgence.

J’ai à présent 87 ans et souffre depuis une quinzaine d’années d’une maladie de Parkinson qui me condamne actuellement au fauteuil roulant et au recours à une aide, car je n’arrive plus à écrire à la main. C’est vous dire que vous devinez ma joie à replonger, grâce à vous, dans le passé, par une lettre qui est un pied de nez aux ennuis présents.

Votre lettre m’a causé une grande surprise et une grande joie car une des choses les plus difficiles à vivre est l’inutilité complète dans laquelle on se trouve enfermé quand on est malade.

Si j’ai pu vous aider à partager les trésors de notre culture, à expérimenter qu’elle soit vivante et à la portée de tous, j’en suis profondément heureuse.

Pardonnez-moi de ne pas aller plus loin dans ce message. Je vous souhaite de vivre heureux, d’avoir de beaux petit-enfants et de penser quelquefois à un vieux professeur, qui aime encore la vie malgré son âge, et qui vous dit que tant de beauté dans la culture française n’est pas perdue, mais aussi qu’elle dépend de l’expérience que vous en faîtes.

Je vous dis toute mon amitié,

Signé : Georgette Blaquière
Maison Ange Gardien
62, faubourg Lacapelle
82000 MONTAUBAN

(Message de Claude-Alain Planchon)

Bravo pour ce site trouvé par hasard… Quel plaisir de retrouver ces commentaires sur des anciens profs enfouis depuis longtemps dans la mémoire !

Denis Dufourcq 1970-1978

En septembre 2008 nous nous sommes retrouvés, pour un week-end ,avec 9 anciens élèves
de 2de M’ et 1ere M’ de 1963 à 1965.

Cela a été l’occasion de nous rappeler de bons moments, de franches rigolades et aussi parfois de souvenirs plus difficiles de ce temps, déjà lointain, passé au lycée Hoche.

Le souvenir de professeurs marquants a été évoqué : MM. Pasdeloup, Barnier, Mme Blaquière, Mlle Pouliquen, Mme de Suremain, en sports MM. Godard, Couturier, etc.
Et aussi un surveillant de l’entrée surnommé : « Tarzan « …

Grace à Daniel Septier et Gérard Rutherford, nous avons retrouvé une vingtaine d’élèves de cette classe. Nous disposons des photos de classe, si cela intéresse quelqu’un . Des retrouvailles sont prévues dans ces prochaines semaines, avec d’autres anciens, sur la région parisienne.

Vous pouvez me contacter sur mon mail familial: anniemaillet@noos.fr
Jean-Paul Maillet (Hoche 1963 à 1966)

Amusant de voir les points de vue de chacun sur les années passées à Hoche, entre nostalgie vibrante et amertume pas toujours bien digérée…

J’y ai passé toute ma scolarité (sept 72-juin 79) et je n’ai jamais vraiment pris conscience que j’étais dans un lycée « d’excellence ». Je m’en suis rendu compte rétrospectivement, du fait des réactions de mes interlocuteurs quand, au détour d’une discussion, je mentionnais être passé par Hoche…
Ce n’était pas le bagne mais pas un lieu de grande ouverture non plus. Je l’ai quitté sans déplaisir, non pas par soulagement mais par satisfaction de découvrir enfin autre chose (l’autonomie et la responsabilité notamment). C’est assez paradoxal que je me souvienne de tant de profs finalement (en bien ou en mal d’ailleurs). Allez, petit exercice d’évocation :

• Maths : Gadras (excellent), Soulier (d’un autre siècle), Stouls (à la santé fragile)
• Français : Jeufroy (sorte de Dandy improbable et rafraîchissant), Charra (la vieille école dans ce qu’elle avait de meilleur : courtoisie, rigueur, érudition), Péchenard (intéressant latiniste), Motte (délicieuse jeune personne…)
• Histoire-géo : Contri (un peu ours mais toujours intéressant), X dont je ne souviens plus le nom mais qui était passionnant (un des meilleurs profs que j’ai jamais eu)
• Anglais : Loubignac (une caricature), Lhomme (confondait un peu salle de classe et garderie pour sa progéniture), Viéban (la tête de turc officielle du lycée, profs compris)
• Philo : Martin (j’adorais ses digressions musicales ; les seuls vrais bons moments de ses cours)
• Sciences-Nat : Bergeron (me vouait une solide inimitié ; je lui rendais bien)
• Espagnol : Sarignac (? ; très sympathique prof ; a même réussi à me faire passer l’espagnol comme première langue au bac)
• EPS : Guillon (un peu hâbleur mais nice guy !)

Je me demande si finalement ce qui m’a le plus marqué à Hoche ce n’est pas l’architecture du lieu. Un peu inquiétante au début, mais au final il faut bien reconnaître que l’on était privilégié d’étudier dans un endroit pareil…

Ariodante

P.S. Au passage, si ça intéresse quelqu’un, j’ai une photo de classe de 4ème 74-75

Comme l’indique l’étude des archives que j’ai mise a la disposition de l’Association à la dernière AG du 19 mai , les proviseurs des années 1970 et suivantes étaient : René Hausslein, puis Messieurs Pouëssel, Mosser et Mme Christienne. Dans les années 60, M. Boris s’occupait de l’association des Anciens et n’était pas proviseur ; son nom figurait en effet en couverture du carnet de correspondance.

Gilbert Guislain