A propos de la régulation

>> Pour la première fois depuis l’ouverture de ce livre d’or,
>> il y a cinq ans, j’ai été obligé d’en retirer un message en raison de son contenu.
>> (avis négatifs a propos de [professeur X.)

Est-ce que cela était vraiment la raison? Majorité veut dire simplement plus que 50%, et plus que 50% des avis a propos de X n’étaient pas des compliments. Donc, on conclut que c’était une remarque a propos d’un autre prof Y qui a causé le retrait du message, n’est ce pas prof Y?

Adour

Souvenirs bons et mauvais

Je lis les témoignages de chacun. J’ai de l’amertume en repensant aux sept années passées à Hoche. L’humiliation que peuvent exercer certains professeurs: Mme Noir notamment et cette phrase dont je me souviens « tu n’y arriveras jamais ». Comment peut-on dire ça à un élève en début d’année? Comment peut-on le faire craquer en restant derrière lui en lui faisant des remontrances durant un exercice jusqu’à ce qu’il pleure?

Je ne pense pas que ce soit ça être bon pédagogue, dommage… Je n’ai pas aimé les mathématiques avec vous Mme Noir. Et j’ai mis du temps à reprendre confiance en moi.

Maintenant j’en fait mon métier, redonner confiance aux gens, je suis infirmière en psychiatrie et j’adore mon métier.

Mais tout ceci est mon expérience.

Cela ne m’empêche d’avoir aussi de bons souvenirs à Hoche, et d’avoir adoré certains profs: M. Morin, M. Cartier.

Anne-Laure

Comment sont entrés à HEC pour la première fois des prépas de Hoche

Après la Deuxième guerre mondiale, la classe préparatoire aux grandes écoles commerciales n’arrivait pas à intégrer d’élèves à HEC. M. Sire, le proviseur de l’époque, tenait absolument à ce que des élèves de son lycée intègrent la prestigieuse école.

L’année 1951-1952, il a mobilisé des moyens importants à cette fin. Notamment, alors que les élèves devaient normalement rejoindre l’internat pour 21h, il prévoyait un en-cas nocturne aux élèves qui bûchaient tard dans la nuit. Ceux-ci avaient droit, vers une heure du matin, à des sardines ou du saucisson…

Cette année-là, cinq élèves ont inauguré le palmarès des anciens de Hoche passés par HEC : Claude Asselin, Baudru (il était chef de classe), Raymond Danziger, Michel Montel, Jean Régnier.

Quatre de ces élèves sont connus de l’association. Plus de cinquante ans après, ils se rappellent l’intérêt que leur portait M. Sire, ce qui les a évidemment fortement motivés et a déterminé leur carrière.

L’excellence, ce n’est pas simplement un recrutement élitiste. C’est aussi et surtout l’engagement du corps professoral et éducatif au côté des élèves pour augmenter leurs chances de réussite, ce qui contribue à la valeur ajoutée d’un établissement.

Raymond Danziger

Régulation de contenu

Pour la première fois depuis l’ouverture de ce livre d’or, il y a cinq ans, j’ai été obligé d’en retirer un message en raison de son contenu.

Il y était dit: « …il y a ce qu’on appelle les faits. La grande majorité des anciens ont exprimé des avis négatifs a propos de [professeur X.]. Mais ces mêmes anciens ont sincèrement loué d’autre professeurs. Chacun peut en tirer ses propres conclusions. »

Vérification faite sur le fichier livre d’or, le professeur X. a été cité en bien une première fois, puis critiqué d’une manière pertinente qui vaut la peine d’être lue. Trois anciens ont ensuite argumenté soit pour consoler l’auteur de la critique, soit nettement en faveur de X. Enfin un autre ancien parle de nombreux professeurs dont X. d’une manière contrastée, pas uniquement négative.

Il est donc inexact de clamer qu’il est un fait que X. est l’objet d’avis négatifs de la part de la majorité des anciens!

Chers amis, n’hésitez pas, comme la plupart d’entre vous le faites, de parler de ce que vous avez entendu ou vécu comme élèves avec votre vision d’aujourd’hui. Critiquez les comportements voire les idées, mais restez vrais et respectez les hommes. C’est oeuvre utile pour les professeurs que vous avez eus, et encore plus ceux d’aujourd’hui, dont la tâche est certainement moins facile.

A bientôt à l’un des événements du bicentenaire.

Louis-Aimé de Fouquières (1974)

Que de bons souvenirs

Je dirai de Hoche comme bien d’autres : c’est une usine à élite, mais c’est tellement grand, il y a tellement d’Histoire dans ce lieu qu’il se prête à l’épanouissement personnel, en tout cas on apprend à marcher, et c’est une chance…

Madame Noir en maths, on apprenait à entendre les mouches voler, les sales notes et les fameux galimatia de nos comparses…

Ryczywol le maître des maths, classement et note au centième de points près… un peu dingue!!!

Diozzi en Anglais, les profs sont tous excellents et plutôt très ouverts d’esprit…

Je n’ai que de bons souvenirs de mon passage dans cet établissement.

Les matchs de basket, de foot dans la cour, le terrain d’athlétisme…

Stanislas Prunier

Le foot et la géographie

Quel plaisir de lire ces lignes ! Hoche 1959 -1968, j’ai retrouvé là les noms des profs et les anecdotes de l’époque. Pour contribuer un peu, quelques mots aujourd’hui.

Tout d’abord sur celui qui m’a laissé le plus grand souvenir : Contri. Je l’ai eu 5 ans. En première seconde, nous n’avons traité que le révolution. Mais quelle aisance et quel intérêt. En terminale, son cours de géographie sur l’Italie commençait par : « Messieurs, quels sont les deux plus grand clubs de foot d’Italie? ». « Le Milan et la Juve », répondions-nous en coeur… « Et bien vous avez là les deux centres économiques de l’Italie. » Les cours du samedi après-midi, nous avions un transistor branché pour les scores des matches de rugby du tournoi des 5 nations. Merci à lui pour mon 16 au bac. quelqu’un peut-il me dire ce qu’il est devenu ?

La prochaine fois je vous raconterai d’autres souvenir comme les saisons de récréations (les billes, les timbres, …) et un autre de nos profs, pour la plupart merveilleux car on oublie les moins bons.

A bientôt

Patrick Singer (1959-1968)

Toujours à propos du bombardement

Suite à la lettre de J.-C. Freysz, je me souviens très bien de la bombe tombée sur la rue de Montreuil. J’habitais le quartier de Montreuil et plus précisément rue Saint Charles. Une maison de chaque côté de cette rue étroite s’était écroulée, bouchant complètement la rue et empêchant donc le passage du tramway. Je ne sais combien de temps nous n’avons pu passer mais je me souviens que pour « aller en ville », il fallait enjamber les gravois. Ce qui pour le gamin de 12 ans que j’étais ne posait pas vraiment de problème ! Je n’ai pas souvenir du moment où la rue a été complètement dégagée mais il me semble que cela a duré plusieurs semaines.

A bientôt à la réunion du 16 juin
Michel ROUET